Réintroductions d'animaux - Edition spéciale n°2
Le point de vue d'un homme du progrès
Décidément, les méfaits multiples, dont sont responsables les soi-disant amis de la nature, ne se comptent plus. parmi les atteintes à la liberté, consistant à revendiquer en tout légalité et au nom du progrès, le bouleversement de ce qui reste de la nature, figurent les réintroductions d'espèces animales. Il s'agit d'animaux depuis longtemps et opportunément exterminés et ceci pour le plus grand bien de l'homme moderne. Des menaces graves pèsent donc sur l'évolution vers les horizons bétonnés, agrementés, par ci, par là, de quelques tâches vertes d'un gazon bien entretenu et tondu des espaces "golfiques", où se pratique un sport populaire par excellence.
déjà, depuis quelques années, les Cormorans, arrivés dans notre vallée rhénane, probablement grâce aux manigances de quelques "Ecolos", pêchent allègrement dans nos eaux efficacement et régulièrement sandozées. Quoique l'on prétende, que tout ce qu'ils dévorent, n'est plus mangeable ailleurs, il convient de détourner aussi vite que possible cette épée de damoclès par des mesures adéquates.
C'est cependant la réintroduction du Castor qui représente une double menace, aussi bien pour les pisciculteurs que pour les forestiers, puisque ces croquemitaines se nourrissent de saules et d'autres bois tendres. il n'y a donc aucune raison de se fier aux affirmations écologistes, prétendant que cet animal ne dévore aucun poisson. Les objections de ces hurluberlus, voulant faire croire à l'élite élue par suffrage universel, que les forêts de notre région étaient denses et bien portantes autrefois, malgré la présence du Castor, sont peut être exactes, mais celà est une autre histoire.
Chers citoyens, regardez les anciennes gravures pour vous convaincre de sa nocivité. Regardez ces mines patibulaires de brigands de grands chemins. Exigez, cher compatriotes, un référendum à l'échelle nationale, décidant démo(n)cratiquement le pour et le contre d'une mise en liberté d'un animal aussi dangereux qu'inutile !
Propos recueillis par Fr. GEISSERT